ARTISTE
Rencontre avec Nicolas Eres, sculpteur
A 18 ans, Nicolas Eres commence à travailler avec son père dans l’atelier de mécanique agricole où il apprend la soudure et découvre toutes les possibilités qu’offre le métal. Dès le début, il cherche à reproduire la nature. Son travail s’affine avec le temps, la technique et la finition sont en constante évolution. Rencontre avec un artiste étonnant qui nous livre des détails sur son œuvre et dévoile ses futurs projets…
-La nature a toujours été votre sujet de prédilection. Quelles sont vos sculptures phares ?
Tout d’abord, « Les fourmis » qui sont des rondins de métal entrelacés à froid. J’ai toujours trouvé l’exosquelette de la fourmi très graphique. Cet insecte se prête particulièrement bien aux installations artistiques. La fourmi prend vie dans un étau, quelques points de soudure sont nécessaires au maintien des barres entre elles, et une finition thermolaquée vient achever le travail. De même, les méduses en métal et verre soufflé à la bouche font partie de mes œuvres phares. L’idée est de jouer avec les ombres projetées et les reflets de couleur de verres. Seule ou en banc, chacune de ces sculptures minimalistes et apaisantes trouve facilement sa place dans un intérieur.
-Parlez-nous des cercles de vie Komorebi…
Komorebi signifie lumière du soleil qui filtre à travers les feuilles des arbres. Chaque pièce de 50 centimètres à 2 mètres est unique et destinée à être posée ou fixée sur un mur, seule ou en tryptique, en intérieur ou en extérieur. Mon but est d’offrir une vision romantique de la nature. Entièrement réalisé à la main, le travail au marteau et à l’enclume contraste avec le résultat fin et délicat.
Enfin, je réalise aussi des sculptures en 3D, qui représentent tantôt un pingouin, une chouette, un flamand, un taureau mais aussi des visages, des corps. Le plus beau reste les ombres sur les murs qui révèleront tous leurs secrets.
-Quels sont vos projets pour les années à venir ?
Je souhaite continuer à faire des installations en milieu urbain. Je projette aussi de développer davantage ma galerie personnelle située dans une ancienne écurie au coeur de la ville de l’isle-sur-la-sorgue. L’idée est de faire une galerie comme à la maison, où tout est mis en scène. Un lieu chaleureux où il est facile de se projeter, un mariage heureux d’art et de décoration mélangeant les sculptures à des objets insolites chinés dans le monde entier !